Droit à l’avortement révoqué par la Cour suprême aux États-Unis, interdiction d’étudier ou d’occuper certains emplois pour les femmes en Afghanistan ou encore restrictions d’accès à la contraception en Pologne… Les régressions en matière de droits des femmes «se multiplient partout dans le monde», dénoncent dans un rapport la Fondation Jean-Jaurès et l’association féministe Equipop.
États situés aux antipodes de l’échiquier diplomatique, groupes politiques d’extrême droite, mouvements religieux fondamentalistes: les mouvements anti-droits «sont souvent le fruit d’alliances hétéroclites», décrit ainsi le rapport. Ces mouvements particulièrement bien organisés « sont connectés les uns aux autres» et «généreusement financés», ce qui leur permet d’empêcher des avancées, de maintenir le statu quo ou de provoquer des reculs en matière de droits.