Le déficit public de l’Italie a grimpé à 13,1% du Produit intérieur brut au premier trimestre, sous l’effet des mesures visant à relancer une économie frappée de plein fouet par la pandémie de la Covid-19, selon l’Institut national des statistiques (ISTAT).

Cette hausse, due à une augmentation des dépenses plus élevée que celle des recettes, est très sensible par rapport aux 10,6% enregistrés au premier trimestre 2020, marqué par le début de la pandémie.

Le déficit « a connu une croissance importante sur un an en raison de la hausse substantielle des dépenses, due à la poursuite des mesures de soutien aux ménages et entreprises, qui a été supérieure à l’augmentation des recettes », a relevé l’ISTAT.

D’après l’ISTAT, les dépenses de l’Etat italien au premier trimestre ont affiché un bond de 6,3% sur un an, alors que les recettes n’ont progressé que de 1,4%.

En avril, le gouvernement de Mario Draghi avait revu à la hausse sa prévision de déficit pour 2021 à 11,8% du PIB, contre 9,5% en 2020, en raison d’un plan de relance ambitieux qui aura des retombées positives sur les finances publiques.

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