Les grandes orientations du projet de loi de finances 2022 ont été présentées mercredi lors d’une réunion tenue conjointement par la Commission des finances de la Chambre des représentants et celle des conseillers.

Pour l’année prochaine, le gouvernement table sur une croissance de 3,2% contre 5,6% cette année, et ce sous l’hypothèse d’une production céréalière de 70 millions de quintaux.

Les prévisions du gouvernement marocain sont moins optimistes que celles de la Banque mondiale, qui prévoit une croissance de 4,6% pour le Maroc ou encore le FMI qui s’attend à une croissance de 3,9%

En tout cas, la hausse des dépenses viendra alourdir le budget de l’Etat. Les dépenses des fonctionnaires devraient augmenter de 6,5 milliards de dirhams. Cette hausse est attribuée au paiement du reliquat des opérations de promotion et de recrutement non régularisés en 2020 et 2021 et des recrutements dans les secteurs sociaux. Parallèlement, les charges de compensation devraient absorber 3,5 milliards de DH de plus, sous les hypothèses d’un prix du butane de 450 dollars la tonne.

Parallèlement, la généralisation de la protection sociale nécessitera un budget additionnel de 8,4 milliards de DH, tandis que les secteurs de l’éducation et de la santé absorberont 1,8 milliards de plus. A cela s’ajoute un budget additionnel de 800 millions de DH consacrés à la consolidation des projets en cours d’exécution dont la réalisation des ports de Dakhla atlantique et de Nador West Med et l’extension des ports de Casablanca et de Jebha.

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