Le financement, d’un montant total de 78,12 millions de dollars est assuré d’une part, par un prêt de 70,04 millions du Fonds africain de développement, le guichet concessionnel du Groupe de la Banque africaine de développement et, d’autre part, par une contrepartie du gouvernement de 8,08 millions de dollars.
«Le PRISE II vise à assurer un accès durable et inclusif à l’eau potable, l’assainissement, la santé, l’éducation et l’emploi pour les résidents bénéficiaires en particulier les femmes et les enfants qui portent la charge de l’approvisionnement des ménages en eau potable», a déclaré Beth Dunford, vice-présidente du Groupe de la BAD chargée de l’Agriculture et du Développement humain et social.
Selon un communiqué de la BAD, le projet sera exécuté sur cinq ans et permettra de construire 41 écoles, 40 centres de santé, 88 latrines et 22 mini-réseaux d’eau potable, contribuant ainsi à l’amélioration de la résilience des populations face au changement climatique. Quelque 333 emplois permanents et des milliers d’emplois temporaires (1.575) seront créés à la mise en œuvre du projet.
Ledit projet permettra notamment d’améliorer le taux d’accès à l’eau potable et à l’assainissement dans les zones rurales des provinces ciblées, d’améliorer les taux de scolarisation en vue de la réduction des écarts entre garçons et filles au primaire et au secondaire.