« Certes le Maroc a connu une inflation modérée, mais il s’agit d’une situation maîtrisable », a-t-il indiqué, précisant que le taux d’inflation s’est établi à 1,8% en 2021. Un taux qui reste faible en comparaison avec celui enregistré aux Etats-Unis (7%), en Espagne (6,7%) ou encore en Turquie (35%).
Tout en reconnaissant que les prix de certains biens consommables ont effectivement connu une augmentation, Akhannouch a souligné que « le citoyen marocain accorde une importance à certaines matières consommables dont les prix sont stables. Il s’agit des légumes, fruits, viandes blanches et rouges et de la farine, dit-il.
Pour expliquer la hausse des prix de certains produits, le chef du gouvernement a rappelé que les prix des matières premières ont augmenté et que le prix du baril de pétrole a atteint 88 dollars.
Outre l’augmentation du prix du baril de pétrole, la fermeture de certaines usines dans le monde à cause de la pandémie a provoqué une augmentation de la demande et une baisse de l’offre, a ajouté Akhannouch. En tout cas, dit-il, cette situation (hausse des prix) est conjoncturelle, dit-il.
Les 17 milliards de dirhams consacrés à la Caisse de compensation permettent de compenser ces fluctuations, d’après le chef du gouvernement qui a assuré que sans ce système, le prix d’une bonbonne de gaz allait atteindre cinq à six fois le prix d’achat actuel.