La BAD accorde un prêt de 104 millions d’euros pour la modernisation des infrastructures routières en Tunisie

La Banque Africaine de Développement (BAD) a accordé, lundi, un prêt d'un montant global de 103,95 millions d'euros pour la modernisation des infrastructures routières en Tunisie.

En vertu d’un accord signé à Tunis entre la BAD et le gouvernement tunisien, ce prêt sera destiné spécialement au financement de la deuxième phase du Projet de Modernisation des Infrastructures Routières (PMIR-II).

S’exprimant lors de la cérémonie de signature de cet accord, le directeur général du bureau régional de la BAD pour l’Afrique du Nord, Mohamed El Azizi, a indiqué que le transport figure parmi les secteurs les plus importants en matière de coopération avec la Tunisie, précisant que son institution a réussi, durant la dernière décennie, à moderniser plus de 70% du réseau routier classé tunisien pour un montant de 1,2 milliard de dollars.

Il a, par ailleurs, indiqué que la BAD envisage d’apporter un autre appui aux réformes du secteur routier et de diversifier ses actions futures pour cibler d’autres sous-secteurs du transport tels que l’urbain, le ferroviaire et le maritime.

Le responsable a, dans ce sens, fait savoir qu’une équipe d’experts de la BAD effectuera une visite, durant les prochains jours, afin d’identifier les projets à mettre en place prochainement.

Pour sa part, la ministre tunisienne de l’Equipement et de l’Habitat, Sarra Zaafrani Zenzri a relevé que cette phase vise à réhabiliter 230,6 km de routes classées réparties entre les gouvernorats de Siliana, Kasserine, Kairouan, Sidi Bouzid et Gafsa , outre l’aménagement en 2×2 voies de la route Enfidha-Kairouan.

De son côté, le ministre tunisien de l’Economie et de la Planification, Samir Said, a indiqué que les investissements prévus dans le cadre de ce projet permettront à la fois de contribuer à résorber les disparités régionales en concentrant une grande partie des opérations dans les gouvernorats défavorisés.

L’objectif, selon lui, consiste à répondre à l’évolution du trafic, assurer une meilleure mobilité des usagers sur le réseau routier classé et promouvoir un système de transport efficace, inclusif et durable servant à intensifier les échanges intra et inter régionaux.