« L’État est en faillite, tout comme la Banque du Liban », a déclaré le vice-Premier ministre libanais, Saadé Chami.
Selon lui, la répartition des pertes sera imputée aux acteurs concernés, à savoir l’État, la BDL, les banques et les déposants.
« Nous ne pouvons pas vivre dans le déni. Il est impossible d’autoriser les retraits à toutes les personnes qui ont des dépôts en banque », a-t-il indiqué.
Pour rappel, une délégation du Fonds monétaire international (FMI) négocie actuellement avec le gouvernement libanais un plan de redressement financier.
Plusieurs groupes d’économistes libanais ont émis des réserves quant au plan présenté au FMI qui impliquerait de soulager l’État de sa responsabilité et d’imposer aux épargnants et aux banques de régler la dette. Cette mesure se traduirait, selon eux, par de lourdes pertes pour l’économie et la société libanaises.
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