Le président américain Joe Biden a présenté mardi un plan en trois parties pour freiner une inflation élevée, qui a lourdement pesé sur sa cote de popularité.
« La chose la plus importante que nous puissions faire maintenant pour passer d’une reprise rapide à une croissance stable et régulière est de réduire l’inflation. C’est pourquoi j’ai fait de la lutte contre l’inflation ma principale priorité économique », a affirmé M. Biden dans une tribune publiée mardi dans les colonnes du Wall Street Journal.
« La première partie de son plan consiste à reconnaître que la Réserve fédérale a la responsabilité première de contrôler l’inflation », a indiqué le président Biden, et ce avant une rencontre prévue mardi à la Maison Blanche avec le président de la Fed, Jerome Powell.
La deuxième partie consiste à rendre les biens plus abordables pour les familles en mettant l’accent sur les prix élevés de l’essence, a expliqué le locataire de la Maison Blanche.
Le plan de M. Biden visant à rendre les marchandises plus abordables comprend également la réparation des chaînes d’approvisionnement, l’amélioration des infrastructures, « et la répression des frais exorbitants que les sociétés étrangères de fret maritime facturent pour transporter les produits ».
M. Biden a également vanté les mérites des politiques visant à rendre le logement plus abordable et a demandé au Congrès de travailler à la réduction du prix des médicaments sur ordonnance et à la diminution du coût des soins aux enfants et aux personnes âgées.
La troisième partie du plan du président consiste à réduire le déficit fédéral par des « réformes de bon sens du code des impôts ».
« Nous devrions niveler les règles du jeu de la fiscalité internationale afin que les entreprises ne soient plus incitées à déplacer les emplois et les bénéfices à l’étranger. Et nous devrions mettre fin à l’injustice scandaleuse du code des impôts qui permet à un milliardaire de payer des taux plus bas qu’un enseignant ou un pompier », a-t-il soutenu.
Le président américain a également noté que le Bureau du budget du Congrès prévoyait que le déficit diminuerait de 1.700 milliards de dollars cette année, ce qui constituerait la plus grande réduction de l’histoire.
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