La Compagnie nationale libyenne de pétrole (NOC) a annoncé jeudi soir avoir accusée des pertes de plus de 3,5 milliards de dollars dues notamment à la fermeture forcée de sites pétroliers majeurs depuis mi-avril, et décrété l'état de "force majeure" sur certaines installations.

« Après l’expiration des 72 heures et la perte de plus de 16 milliards de dinars libyens (près de 3,59 milliards de dollars), la NOC a décidé de déclarer l’état de force majeure » sur les installations du golfe de Syrte (nord), a souligné la compagnie dans un communiqué.

« Nous sommes contraints de déclarer la force majeure sur les terminaux d’al-Sidra (est) et de Ras Lanouf (est) et sur le champs d’al-Fil » (sud), a précisé le patron de la NOC Mustafa Sanalla, cité dans le communiqué.

Selon la NOC, la production a « fortement chuté » et les exportations tombées entre « 365.000 et 409.000 b/j, soit une perte de 865.000 b/j » par rapport à la production moyenne d’avant la crise. A cela s’ajoute des pertes de 220 millions de m3 de gaz quotidiennement, pourtant nécessaires à l’approvisionnement du réseau électrique.

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