Les banques de la zone euro doivent « urgemment » renforcer la prise en compte des risques climatiques dans leur stratégie, selon les résultats du premier test de résistance réalisé par la Banque centrale européenne montrant que « deux tiers des revenus » des établissements sont liés à des activités polluantes.
« Les banques de la zone euro doivent urgemment renforcer leurs efforts pour mesurer et gérer le risque climatique », a déclaré vendredi Andrea Enria, chef du conseil de surveillance de la BCE, dans un communiqué.
La BCE a lancé en janvier ce vaste test de résistance aux chocs climatiques auprès des grandes banques de la zone euro. L’exercice, auquel 104 banques de la zone euro ont participé, a montré que « 60% des banques n’ont pas de dispositif adéquat de gestion des risques liés au climat », selon la BCE.