Le président français Emmanuel Macron a affirmé mardi, en marge d’un déplacement dans l’Isère, « assume(r) à fond » son action contestée auprès d’Uber lorsqu’il était ministre de l’Economie, soulignant avoir agi à l’époque « pour créer des milliers d’emplois ».
« Moi je suis extrêmement fier (…), il est très difficile de créer des emplois sans entreprises ni entrepreneurs », a renchéri le chef de l’Etat. « Je le referais demain et après-demain », a-t-il insisté après une visite du site de l’entreprise STMicroelectronics près de Grenoble. « J’ai fait venir des entreprises, j’ai aidé des entrepreneurs français, j’ai surtout aidé des jeunes, à qui on n’offrait pas d’emplois, qui venaient de quartiers difficiles, qui n’avaient pas d’opportunités de job à en trouver pour la première fois de leur vie, et pour des milliers d’entre eux ».
Dans le cadre des « Uber Files », une enquête reposant sur des milliers de documents internes à Uber, Le Monde a conclu à l’existence d’un « deal » secret entre Uber et Emmanuel Macron quand il était à Bercy.