Le recours à la Caisse de compensation pour subventionner certains produits devient inévitable en 2022, estime le Centre Marocain de conjoncture (CMC).

Dans un communiqué sur sa récente publication mensuelle « Maroc Conjoncture » n°347, le CMC fait remarquer que la dynamique du marché mondial des produits subventionnés a été dominée, en 2021, par des facteurs de nature à induire des changements importants aussi bien au niveau des comportements des agents économiques que des flux des échanges.

Cette situation provoquée par la crise du Covid-19 a eu des effets sur l’évolution des prix des matières premières et énergétiques, explique le Centre dans sa publication qui est un spécial portant sur « la conjoncture économique: Quelles réformes structurelles pour un développement résilient et équitable? ».

Les coûts de ces produits ont fortement augmenté, note la même source, soulignant que cette tendance à la hausse des prix a été exacerbée par la guerre en Ukraine dont les effets se propagent à grande échelle provoquant des déséquilibres entre l’offre et la demande.

Et de poursuivre que pour éviter l’effondrement de l’activité et soutenir le pouvoir d’achat des Marocains, l’aide apportée par les pouvoirs publics pendant la pandémie a concerné tous les segments de l’économie.

Ce spécial traite également de plusieurs axes, dont la recrudescence des tensions sur les marchés d’approvisionnements en intrants et les équilibres financiers avec la résurgence de déficits à la fois au niveau des comptes publics et au niveau de la balance des flux commerciaux.

Il s’agit aussi des comptes nationaux du Haut-Commissariat au Plan (HCP) dans la nouvelle base, des nouvelles conditions d’attractivité des territoires (principaux apports de la nouvelle Charte d’Investissement), ainsi que des appréciations conjoncturelles.

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