Le travail forcé touche plus de 27 millions de personnes dans le monde, selon l’Organisation internationale du travail.

La Commission européenne a présenté mercredi un projet de règlement destiné à bannir du marché européen les produits issus du travail forcé, une législation susceptible de concerner notamment la production chinoise impliquant la minorité musulmane ouïghoure.

A la différence des États-Unis, qui bannissent explicitement les importations en provenance de la région chinoise du Xinjiang, l’interdiction européenne vise tous les produits issus du travail forcé, totalement ou partiellement, quel que soit le lieu où ils sont fabriqués ou cultivés.

« Notre interdiction s’appliquera aux produits fabriqués dans l’UE, aux exportations et aux importations », a précisé le vice-président de la Commission européenne Valdis Dombrovskis.

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