Des scientifiques américains du Laboratoire national Lawrence Livermore (LLNL) en Californie ont créé plus d'énergie à partir de réactions de fusion nucléaire qu'ils n'en ont utilisé pour démarrer le processus, a indiqué mardi la secrétaire américaine à l'Énergie, Jennifer Granholm.
« C’est l’un des exploits scientifiques les plus impressionnants du 21ème siècle », a souligné Granholm lors d’une conférence de presse, ajoutant que les chercheurs travaillaient sur ce projet depuis 60 ans.
Cette nouvelle percée rapproche considérablement le pays de la possibilité de créer une énergie de fusion abondante sans carbone. La fusion nucléaire consiste à fusionner des atomes ensemble pour produire de l’énergie.
Le type d’énergie nucléaire couramment utilisé aujourd’hui fait le contraire, tirant son énergie de la séparation d’atomes. Générer une réaction de fusion qui produit plus d’énergie qu’elle n’en consomme – techniquement appelée gain d’énergie net – a été difficile à atteindre.
La technologie a été financée notamment par Jeff Bezos, Bill Gates et Peter Thiel. Ces dernières années, cette technologie a reçu le soutien de fonds souverains, de banques nationales de développement et de sociétés de capital-risque, signe que l’industrie commence à se pencher plus sérieusement sur le concept.
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