« Il n’y aura pas de négociations sur le plafond d’endettement. Nous ne ferons pas cela », a dit la porte-parole de l’exécutif Karine Jean-Pierre lors de son point presse quotidien, alors que la situation financière des États-Unis pourrait rapidement devenir critique.
Elle a estimé que c’était la « responsabilité constitutionnelle » du Congrès d’agir, au-delà des clivages partisans et « sans condition. » La question ne doit pas être « utilisée pour des manœuvres politiques », a estimé Karine Jean-Pierre.
Le Congrès américain, obéissant à une règle qui n’a pas d’équivalent parmi les économies développées, doit régulièrement voter pour relever le plafond d’endettement public de la première puissance mondiale. Sans cela, les États-Unis pourraient être en défaut de paiement, c’est-à-dire ne plus pouvoir honorer le remboursement de certaines créances ou des intérêts associés, ce qui précipiterait la finance américaine et mondiale en terre inconnue.