Rome, 9 avril (LaPresse) – « À l’heure actuelle, les dépenses de défense suivent l’orientation et l’évolution prévues à l’origine. Selon nos critères de comptabilisation – qui pourront être discutés au sein de l’OTAN – nous estimons être en ligne avec l’exigence de 2 % », a déclaré le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti lors de la conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres. « L’augmentation du poids sur le PIB, demandée à la fois par la Commission européenne et par l’OTAN, impliquera de faire des choix. À ce stade, ces choix ne sont pas envisagés, mais ils seront effectués dans les délais prévus », a-t-il ajouté. « Il y a une demande substantielle de la part de la Commission européenne pour invoquer la clause dérogatoire nationale par rapport aux indicateurs budgétaires d’ici la fin avril. Par conséquent, lors de la résolution parlementaire sur le DEF, le Parlement devra probablement se prononcer. En suivant cette voie, un écart par rapport aux équilibres budgétaires serait inévitable, ce qui impliquerait une procédure de vote renforcée, prévue par la Constitution, dans les deux Chambres et avec la majorité requise. »
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