Florence, 9 avril (LaPresse) – « Pour les augmentations salariales, nous avons alloué plus de 20 milliards dans les lois de finances 2023 et 2024 pour les renouvellements de contrats et nous avons garanti des ressources pour couvrir les renouvellements de contrats pour les périodes 22/24, 25/27 et 28/30. Nous avons créé les conditions pour faire ce qui n'a jamais existé dans l'histoire de la République : la continuité des contrats. Je suis arrivé dans ce ministère en 2022, et le premier problème que j'ai rencontré était de clore les contrats de la période 19/21. La première chose que j'ai demandée à mes collègues du gouvernement, à la présidente du Conseil et au ministre de l'Économie et des Finances, a été de nous rappeler la nécessité d'avoir des ressources adéquates pour les renouvellements de contrats, et nous les avons obtenues. Maintenant, me retrouver dans une situation où quelqu'un me dit qu'il n'y a pas de ressources suffisantes et qu'à cause de cela, il se lève de la table et ne signe pas, cela me fait dire que c’est comme le début d’une révolte sociale sur le dos des travailleurs. » C'est ce qu’a déclaré le ministre de la Fonction publique, Paolo Zangrillo, lors de son intervention à Florence au congrès national de la Cisl Fonction publique. « Lorsque nous menons des négociations, » a ajouté le ministre, « nous ne devons pas seulement nous concentrer sur les échelles salariales minimales, mais aussi nous préoccuper de tous les aspects réglementaires qui régissent le bien-être en entreprise et garantissent que les personnes soient valorisées et qu’il existe un équilibre correct entre l'engagement professionnel et la vie personnelle. C’est pourquoi je suis très déçu de ceux qui n'ont pas été disposés à comprendre que les négociations que nous menons concernant les travailleurs de la fonction publique sont des négociations qui ont une valeur qui va au-delà des seules augmentations salariales. »
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