Milan, le 15 avril (LaPresse) – En février, la dette des administrations publiques a augmenté de 42,6 milliards par rapport au mois précédent, atteignant 3 024,3 milliards. Cette augmentation reflète la croissance des liquidités du Trésor (26,2 milliards, soit un total de 76,1 milliards), les besoins de financement des administrations publiques (15,7 milliards), ainsi que les effets des écarts et primes d'émission et de remboursement, la réévaluation des titres indexés à l'inflation et les fluctuations des taux de change (0,7 milliard). Cela ressort de la publication statistique "Finances publiques : besoins et dette" de la Banque d'Italie, qui a publié les données de février 2025 concernant la dette et les besoins des administrations publiques. En ce qui concerne la répartition par sous-secteurs, l'augmentation de la dette est principalement imputable à celle des administrations centrales (42,5 milliards) ; la dette des administrations locales et des entités de sécurité sociale est restée pratiquement inchangée. La durée moyenne résiduelle est restée stable à 7,9 ans, la part de la dette détenue par la Banque d'Italie ayant continué de diminuer, s'établissant à 20,8 % (contre 21,4 % le mois précédent), tandis qu'en janvier (le dernier mois pour lequel ces données sont disponibles), la part détenue par les non-résidents a augmenté à 31,4 % (contre 31,1 % le mois précédent) et celle détenue par les autres résidents (principalement les ménages et les entreprises non financières) est restée stable à 14,2 %. Au cours des deux premiers mois de 2025, les recettes fiscales se sont élevées à 90,0 milliards, soit une augmentation de 4,8 % (4,1 milliards) par rapport à la même période de l'année dernière. Par rapport aux données publiées le 14 mars dernier, la dette a été révisée à la hausse de 1,4 milliard en 2021, 1,3 milliard en 2022, 1,2 milliard en 2023 et 0,9 milliard en 2024 suite à la mise à jour ordinaire des sources, souligne enfin la Banque d'Italie.

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