Rome, 28 mai (LaPresse) – À propos du golden power et de l’affaire Unicredit-Banco BPM, "dès le premier jour, il y a eu une coordination entre le Palazzo Chigi et le ministère de l'Économie et des Finances, entre Giorgetti et Meloni. S’il y avait ne serait-ce qu’un léger désalignement, vous ne verriez pas une annonce de démission, vous verriez la démission elle-même, car les démissions ne s’annoncent pas, elles se font. C’est clair ?", a déclaré le ministre de l’Économie Giancarlo Giorgetti en arrivant au Sénat. Concernant la Consob, à ceux qui lui demandaient un commentaire, il a répondu : "Je viens d’expliquer comment on fait." À propos du coût de l’énergie, il a affirmé : "Nous devons tous nous regarder dans le miroir et réfléchir aux choix insensés qui ont privé ce pays de la seule forme d’énergie qui l’aurait rendu véritablement souverain et indépendant : l’énergie nucléaire." Parmi les autres facteurs, Giorgetti a également évoqué "des politiques douteuses en matière d’énergies renouvelables", tout en précisant qu’il ne remet pas en cause "leur bien-fondé". Il a ajouté : "Il suffit de regarder les charges du système, comment elles ont été construites et combien elles pèsent dans le temps, pour comprendre qu’on s’est peut-être trompé dans la politique énergétique nationale." "Et donc, face à des choix qui produiront des effets, hélas, dans 10 ans, je crois que tout le Parlement suivra la nouvelle orientation que le gouvernement a enfin décidé de prendre", a conclu le ministre.

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