Milan, 28 mai (LaPresse) – "Chère Commissaire, la CGIL souhaite attirer votre attention sur les graves problématiques techniques, environnementales, réglementaires et sociales liées au processus d’approbation du projet concernant la ‘liaison permanente entre la Sicile et la Calabre’ (Pont sur le détroit de Messine), récemment transmis à la Commission par le biais du rapport IROPI approuvé par le Conseil des ministres. Ce rapport ne satisfait pas les conditions nécessaires et suffisantes prévues par le droit communautaire et, par conséquent, selon nous, ne peut constituer une base juridiquement admissible pour autoriser l’ouvrage." C’est ce qui est écrit dans une lettre envoyée ce matin par la CGIL à la Commissaire européenne à l’Environnement, Jessika Roswall, signée par le secrétaire confédéral Pino Gesmundo. La missive demande “une réunion spécifique afin de clarifier au mieux tous les aspects de la question.” Selon la CGIL, il manque “une analyse adéquate des alternatives moins impactantes sur l’intégrité des sites Natura 2000 concernés” et il n’y a pas “de raisons concernant la santé humaine, la sécurité publique ou des effets environnementaux positifs primaires.” De plus, la CGIL affirme que le projet présente une évaluation environnementale “incomplète et entachée de défauts,” avec des lacunes non conformes à la législation européenne et en contradiction avec la stratégie européenne pour une mobilité zéro émission.

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