Milan, 27 septembre (LaPresse) – L'Italie n'est plus considérée comme le grand « malade de l'Europe » et les Italiens ne sont plus les plus taxés parmi les citoyens de la zone euro. Actuellement, cette palme revient à la France, qui traverse une crise politique, sociale et économique très préoccupante. C'est ce que signale le bureau d'études de la Cgia. En termes de croissance du PIB par habitant, de consommation et d'investissements, explique la Cgia, l'Italie a largement dépassé la France au cours de cette année ; cette dernière ne nous devance que sur le plan de la charge fiscale. Ce résultat n'est toutefois pas une raison de se vanter. Au contraire. Avec une pression fiscale équivalente à 45,2 % du PIB, c'est comme si, l'année dernière, les contribuables français avaient versé au total 57 milliards d'euros d'impôts/cotisations de plus que nous, Italiens. Un montant qui fait frémir. Parmi tous les pays de la zone euro, aucun autre ne compte une pression fiscale supérieure à celle de la France. Bien que les familles françaises avec enfants bénéficient d'un système fiscal encore favorable, la pression fiscale a atteint des niveaux que nous n'avons jamais atteints en Italie.

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