Rome, 19 novembre (LaPresse) – « Hier, nous nous sommes présentés au Palazzo Chigi dans un esprit de respect envers les institutions. Nous pensions avoir été convoqués parce qu'ils voulaient réexaminer les huit diapositives. Nous avons été confrontés à une proposition : 1 550 travailleurs suivront une formation et ne bénéficieront pas du chômage partiel. Depuis mars, nous demandons combien de travailleurs seront en activité. Il y a eu des tergiversations, mais finalement, il s'agit d'un plan funeste : à partir du 1er mars, toutes les usines seront fermées ». C'est ce qu'a déclaré le secrétaire général de l'Uilm, Rocco Palombella, lors d'une conférence de presse avec les secrétaires de la Fim et de la Fiom, Ferdinando Uliano et Michele De Palma. « Nous n'avons pas dramatisé la situation, a souligné M. Palombella. Voici les faits : ils continueront pendant quelques mois, ils prendront en charge la formation. Mais pour faire quoi, si les usines sont à l'arrêt ? Le 1er mars, tout fermera. Lorsque nous avons demandé le retrait de ce plan, ils ont répondu que c'était hors de question, car si en deux ans, aucun acheteur n'avait été trouvé… ».