Milan, 21 nov. (LaPresse) – "Les perspectives de croissance de l’économie italienne restent limitées et soumises à des risques principalement liés à des facteurs externes. D’un côté, la résilience des revenus du travail, le faible taux de chômage, une position nette sur l’étranger largement créditeur et la dette privée contenue constituent des points forts. De l’autre, la dette publique élevée reste un facteur de vulnérabilité. Pour garantir une réduction significative de son ratio par rapport au produit, il sera nécessaire de combiner des actions concrètes pour soutenir la croissance avec le maintien d’une gestion prudente des finances publiques, l’un des éléments à la base des récentes révisions à la hausse de la note de crédit du pays." C’est ce que l’on peut lire dans le rapport sur la stabilité financière de la Banque d’Italie, publié pour la deuxième fois cette année après l’édition d’avril. Le renforcement des investissements, tirés surtout par le Plan national de relance et de résilience (PNRR), serait accompagné de la faiblesse des exportations, négativement influencée par les politiques protectionnistes et l’appréciation de l’euro. Dans la période 2025-26, l’inflation à la consommation passerait de 1,1 pour cent à des valeurs légèrement supérieures à 1,5. Selon le Document de programmation des finances publiques 2025 (DPFP), au cours de l’année, le déficit net des administrations publiques descendra à 3 pour cent du PIB, tandis que l’excédent primaire montera à 0,9. Le déficit net se réduira progressivement entre 2026 et 2028 et l’excédent primaire s’améliorera encore. Le poids de la dette par rapport au produit passera de 134,9 en 2024 à 137,4 pour cent fin 2026, également en raison de l’impact de trésorerie du Superbonus ; il commencera à diminuer à partir de 2027. Sa dynamique sera également affectée par l’écart entre le coût moyen de la dette et la croissance nominale du PIB.