La présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud-Basso, a vanté jeudi le potentiel du Maroc dans le domaine de l'hydrogène vert.

« Le Maroc est aujourd’hui l’un des pays les mieux positionnés dans la révolution de l’hydrogène vert, une technologie pour laquelle il pourrait offrir les coûts de production parmi les plus bas au monde », a affirmé Mme Renaud-Basso qui s’exprimait à l’ouverture d’une session du Forum des affaires de la BERD, dédiée aux perspectives d’investissement au Maroc.

Selon elle, « le Maroc aborde la transition verte d’une manière particulièrement pertinente de notre point de vue comme un moyen de répondre aux défis environnementaux, réduire les coûts et assurer la sécurité énergétique ».

En outre, la présidente de la BERD a assuré que le potentiel d’énergie verte du Maroc lui donne également un avantage stratégique en matière d’intégration régionale, ajoutant que cela « est d’autant plus vrai à l’heure où la géopolitique pousse l’Europe à accélérer sa transition énergétique ».

Le Maroc a été à l’avant-garde du déploiement de capacités solaires et éoliennes à grande échelle, a-t-elle relevé, ajoutant que ses ambitions d’atteindre plus de la moitié de son mix énergétique en énergies renouvelables d’ici la fin de la décennie sont encore plus impressionnantes.

Rappelant l’importance du volet climat qui est devenu la principale boussole stratégique de la BERD, Mme Renaud-Basso a fait savoir que « le Maroc est l’un de nos pays d’opérations qui affiche les objectifs les plus ambitieux en matière de lutte contre le changement climatique ».

A noter que la 31ème assemblée générale de la BERD s’est clôturée jeudi à Marrakech, après avoir réuni les représentants des 73 pays et actionnaires institutionnels de la Banque, dont le Maroc.

Premier rassemblement physique de la BERD depuis Sarajevo en 2019, cet événement, placé sous le thème « Relever les défis dans un monde turbulent », a permis de débattre des défis mondiaux tels que le soutien à la croissance économique, la lutte contre le changement climatique et le renforcement de l’environnement des affaires dans les régions où la Banque investit.

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