Les États-Unis ont «salué» mardi l’embargo sur les importations de pétrole russe décidé par les 27 pays de l’Union européenne pour «entraver» ce «point fort de la machine de guerre de la Russie». 

Les dirigeants de l’UE ont trouvé un accord lundi qui devrait permettre de réduire de quelque 90 % leurs importations de pétrole russe d’ici la fin de l’année afin de tarir le financement de la guerre menée par Moscou en Ukraine.

Cet embargo sur le pétrole brut dans les six mois et les produits raffinés dans les huit mois est la mesure phare, mais aussi la plus épineuse du sixième paquet de sanctions européennes contre la Russie qui était bloqué jusqu’à présent par la Hongrie.

«Nous saluons l’embargo proposé par l’UE sur le pétrole russe», a dit à Washington le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price devant la presse, relevant que les États-Unis, moins dépendants que les Européens à l’égard de l’énergie en provenance de Moscou, avaient de leur côté déjà annoncé l’interdiction de toute importation d’hydrocarbures russes.

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