L’AIE table sur un total de 380.000 barils par jour.
L’Agence internationale de l’énergie (AIE) a revu à la hausse ses prévisions de la demande mondiale du pétrole au titre de l’exercice 2022, avec un total de 380.000 barils par jour (b/j), en raison notamment du passage du gaz au pétrole.
« L’accélération de l’usage du pétrole pour la production d’électricité et le passage du gaz au pétrole stimulent la demande. Dans ce rapport, nous avons relevé nos estimations de la croissance de la demande mondiale en 2022 de 380.000 b/j, pour la porter à 2,1 millions b/j », souligne l’Agence dans son rapport du mois d’août sur le marché pétrolier, rendu public jeudi.
Les gains masquent cependant une faiblesse relative dans d’autres secteurs ainsi qu’un ralentissement de la croissance, qui passe de 5,1 millions b/j au début de l’année à moins de 100.000 b/j au quatrième trimestre de 2022, estime l’AIE, notant que la demande mondiale de pétrole devrait s’établir à 99,7 millions b/j en 2022, puis à 101,8 millions b/j en 2023.
S’agissant de l’offre mondiale du pétrole, cette dernière a atteint un pic post-pandémie de 100,5 millions b/j en juillet suite à la suspension des travaux de maintenance en mer du Nord, au Canada et au Kazakhstan.
Par ailleurs, l’augmentation de l’offre de pétrole, accompagnée des préoccupations croissantes concernant la détérioration des perspectives économiques, a poussé les prix à la baisse d’environ 30 dollars par baril par rapport au pic atteint en juin.
Les prix du gaz naturel et de l’électricité ont, quant à eux, atteint de nouveaux records, incitant certains pays à passer du gaz au pétrole.
Les dernières données confirment l’augmentation de la consommation de pétrole dans la production d’électricité, particulièrement en Europe, au Moyen-Orient et en Asie, au moment où plusieurs régions connaissent des vagues de chaleur torride.
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