Les étudiants inscrits dans les différentes universités publiques marocaines au titre de l’année actuelle a atteint 1.130.182, soit une augmentation de 6,49% par rapport à l’année dernière, a précisé M. Miraoui en réponse à une question centrale sur « l’accélération de la transformation de l’écosystème de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation » à la Chambre des conseillers. Il a également indiqué que le nombre de bacheliers au titre de l’année scolaire 2021-2022, s’est établi à 328.650, soit une baisse de 1,4 % par rapport à l’année scolaire 2020-2021.
Quelque 86% de ces étudiants sont inscrits dans les établissements à accès ouvert, alors que 14% poursuivent leurs études supérieures dans les établissements à accès limité, a-t-il noté.
En vue de répondre à la demande croissante sur l’enseignement supérieur, le ministre a mis en avant l’augmentation de la capacité d’accueil des universités d’environ 20.000 nouveaux sièges, grâce à l’extension de 16 établissements universitaires, ajoutant que ces places pédagogiques sont réparties sur cinq Universités, à savoir l’Université Ibn zohr d’Agadir, l’Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, l’Université Ibn Tofaïl de Kénitra, l’Université Moulay Ismaïl de Meknès, l’Université Hassan 1er de Settat et l’Université Mohammed Premier (UMP) d’Oujda.
S’agissant du renforcement des services sociaux au profit des étudiants, le ministre a fait état de la création de trois nouvelles cités universitaires au titre de l’année universitaire actuelle, une publique et deux en partenariat avec le secteur privé, avec une augmentation estimée à 2.023 lits.
En vue d’accompagner le processus de réforme globale du système de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Miraoui a affirmé que son département œuvrera au cours de cette année universitaire à la promulgation d’une série de textes législatifs et réglementaires, dont le projet de statut du corps des enseignants-chercheurs et le projet de loi portant sur l’organisation de l’enseignement supérieur, la recherche scientifique et l’innovation. Il s’agit également du lancement d’un projet de refonte du système national d’information et de la généralisation de la digitalisation de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, a-t-il avancé.
Afin de promouvoir la recherche scientifique et l’innovation, le ministre a fait savoir qu’une série de mesures seront lancées au titre de l’année scolaire 2022-2023, citant à cet égard la formation d’une nouvelle génération de doctorants et la création de trois instituts nationaux de recherche thématique, pour répondre aux priorités nationales de développement dans les domaines liés à la santé, à l’eau et à l’intelligence artificielle. Ces mesures, a-t-il poursuivi, portent entre autres sur la création de deux nouveaux pôles d’innovation, l’accompagnement des porteurs de projets innovants et la diffusion de la culture scientifique, technologique et de l’innovation, ainsi que la mobilisation des compétences marocaines à travers le monde.