A l’instar de plusieurs pays africains, le Maroc attend aussi que les pays riches, souvent les plus pollueurs, de payer leur « dette climatique ».

Interrogée par la presse sur les attentes du Maroc par rapport aux négociations de Cop26 qui se tient actuellement à Glasgow en Ecosse, la ministre marocaine de la transition énergétique, Leila Benali, a insisté sur la nécessité d’accélérer le financement du changement climatique.

« Il est important et même critique de déployer de manière rapide et judicieuse les 100 milliards de dollars qui sont en train d’être mobilisés par les pays développés », a t-elle souligné.

Ensuite, il s’agira de « définir un nouvel objectif de financement après 2025 », a ajouté la ministre , tout en insistant sur l’impératif de donner de la visibilité et de restaurer la confiance entre les pays développés et ceux en développement. « Cela répondra a un besoin de transparence dans les mécanismes de financements, d’autant que le marché du carbone deviendra probablement l’un des plus gros marchés du 21è siècle », a t-elle déclaré.

Pour la ministre marocaine,  « il  est également important d’avoir de la transparence en ce qui concerne les mécanismes du marché carbone, ainsi que sur la mise en place de mécanismes de transparence souples, évolutifs et adaptés aux capacités des différents pays ».

« Malheureusement, le mécanisme de transparence de l’Accord de Paris est resté sans résultat lors de la COP25. Il doit progresser lors de la COP26 », a déploré Leila Benali.

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