Sur les 65 pays étudiés, tous membres des groupes représentant à la COP les pays pauvres et les petites îles menacées, la chute médiane du PIB par habitant serait de 19,6% en 2050 sur la trajectoire actuelle de réchauffement, et de 63,9% à la fin du siècle, fait savoir l’ONG. Mais pour six des 10 pays les plus affectés, situés notamment en Afrique, cette baisse dépasserait 80% à la fin du siècle dans le pire des scénarios.
Dans le meilleur scénario où la planète arrive à respecter l’accord de Paris en maintenant le réchauffement à +1,5°C par rapport à l’ère pré-industrielle, ces chiffres passeraient à 13,1% de chute du PIB en 2050 et 33,1% en 2100.
En 2009, les pays riches avaient promis aux plus pauvres et exposés de porter leur aide pour la lutte contre le changement climatique à 100 milliards de dollars par an en 2020. Une promesse non tenue puisque la cagnotte n’a atteint que 79 milliards de dollars selon les dernières données de l’OCDE.
« Nous avons échoué en 2019 et en 2020. Les calculs de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) indiquent qu’il nous manque environ 20 milliards de dollars », avait souligné le secrétaire général de l’ONU.
Face à ce retard, plusieurs pays développés ont présenté juste avant la COP26 un « plan de livraison » prévoyant de remplir cet engagement en 2023. Le président américain a promis, en septembre, de « doubler » l’aide internationale accordée par les Etats-Unis aux pays en développement pour faire face au changement climatique, une promesse saluée par les associations environnementales.