Contre toute attente, la Chine et les Etats-Unis, premiers pays émetteurs mondiaux de gaz à effet de serre, ont annoncé mercredi à la COP26 un accord, relançant ainsi les espoirs à deux jours de la fin de cette conférence qui se tient à Glasgow en Ecosse.

Dans une déclaration conjointe, Pékin et Washington se sont engagés à renforcer leurs efforts dans la lutte contre le réchauffement climatique. « Un pas important dans la bonne direction » pour le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres.

« Je salue l’accord entre la Chine et les Etats-Unis pour travailler ensemble afin de prendre des mesures plus ambitieuses en matière climatique durant cette décennie », a indiqué le chef de l’ONU dans un tweet.

Il a, en outre, appelé à la coopération et à la solidarité internationale pour résoudre la crise climatique.

Dans la « déclaration conjointe sur le renforcement de l’action climatique » annoncée par l’émissaire chinois pour le climat, Xie Zhenhua lors d’une conférence de presse à Glasgow, Washington et Pékin s’engagent à œuvrer à la COP26 pour « une issue ambitieuse, équilibrée et inclusive sur l’atténuation (baisse des émissions), l’adaptation et le soutien » financier.

Ils s’engagent plus globalement à « prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020 », en réaffirmant leur attachement aux objectifs de température de l’accord de Paris.

Les deux puissances promettent, sans détails très précis, de « prendre des mesures renforcées pour relever les ambitions pendant les années 2020 », réaffirmant leur attachement aux objectifs de l’accord de Paris, un réchauffement limité « bien en deçà » de 2 °C par rapport à l’ère préindustrielle, et si possible à 1,5 °C. Or, le monde se trouve toujours selon l’ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7 °C, et la COP26 est jugée cruciale pour remettre la lutte climatique sur les rails.

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