Après deux semaines de négociations, les 200 pays de la COP26 sont parvenus, ce samedi soir, à un accord pour accélérer la lutte contre le réchauffement de la planète, mais sans assurer de le contenir à 1,5°C.
Sur le point critique de la limitation des températures, alors que la planète se trouve selon l’ONU sur une trajectoire « catastrophique » de réchauffement de 2,7°C par rapport à l’ère pré-industrielle, le texte appelle les États membres à relever leurs engagements de réductions plus régulièrement que prévu dans l’accord de Paris, et ce dès 2022.
L’accord prévoit toutefois la possibilité d’aménagements pour « circonstances nationales particulières ». De même, le compromis trouvé n’assure pas le respect des objectifs de l’accord de Paris, notamment celui visant à limiter le réchauffement « bien en deçà » de 2 °C et si possible à 1,5 °C.