Le nouveau projet de déclaration finale de la conférence de Glasgow sur le climat a été mis en ligne ce samedi par la présidence britannique de la COP26.
Cette troisième mouture de la décision politique finale de la COP26 appelle à « accélérer les efforts » vers la sortie du charbon et le rythme des engagements des pays pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Comme la version précédente – ce qui est une bonne chose, selon les ONG -, il appelle les pays à prendre des engagements plus ambitieux en matière de réduction de gaz à effet de serre, et ce dès l’année prochaine avec la possibilité d’aménagements pour « circonstances nationales particulières ».
L’objectif étant de réduire au maximum le fossé entre les engagements des Etats et l’objectif de 1,5°C de réchauffement global fixé par l’accord de Paris en 2015. Pour y parvenir, il faudrait réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre de 45 % d’ici à 2030. Or le monde est loin du compte.
Le texte mis en ligne par la présidence britannique de la COP26 «exhorte les pays développés parties à au moins doubler, d’ici à 2025, leur contribution collective au financement de l’adaptation aux changements climatiques par rapport aux niveaux de 2019 pour l’adaptation aux pays en développement. Il ne fait par contre aucune mention d’un mécanisme spécifique pour compenser les pertes et préjudices , auquel tiennent pourtant beaucoup les pays les plus vulnérables.
Depuis le début de cette COP en effet, les pays les plus exposés au réchauffement climatique réclament un mécanisme spécifique et un dédommagement sonnant et trébuchant (distinct de l’enveloppe dédiée à l’adaptation) pour les pays qui ont historiquement émis le moins de gaz à effet de serre, mais qui se retrouvent déjà confrontés à des extrêmes climatiques de plus en plus fréquents (cyclones, sécheresse…) qui ruinent leurs économies.
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