Rome, 20 juin (LaPresse) – « Constructions abusives, carrières illégales, occupations illicites du domaine maritime et irrégularités dans les marchés publics. Les côtes italiennes sont de plus en plus violées par le béton illégal ». Nouvelle alerte lancée par Legambiente qui, à l'occasion du lancement officiel de ses campagnes historiques Goletta Verde 2025 et Goletta dei Laghi 2025 prévues pour le 23 juin, publie en avant-première les données du rapport « Mare Monstrum 2025 ». En regardant les chiffres, observe Legambiente, en 2024, 10 332 infractions ont été commises dans les régions côtières italiennes (+0,7 % par rapport à 2023). Soit une moyenne d'environ 28 infractions par jour, soit 1,2 par heure, résultat des 534 008 contrôles (+6 % par rapport à 2023) effectués par les forces de l'ordre et les capitaineries portuaires. Mais si, d'un côté, les plaintes (10 982, -5,7 %), les arrestations (8 personnes, -42,9 %) et les saisies (1 041, -35,5 %) diminuent, de l'autre, les infractions administratives augmentent (27 960, +85,6 % par rapport à 2023). Dans le même temps, l'efficacité des sanctions s'améliore : 28 030, pour une valeur économique supérieure à 53 millions d'euros, soit une augmentation de 46,2 % par rapport à 2023. Au total, entre les délits et les infractions administratives, plus de 38 000 infractions ont été constatées en 2024 (contre 25 319 en 2023). En tête du classement des infractions, on trouve la Campanie avec 1 840 infractions (17,8 % du total national), suivie des Pouilles, de la Sicile, de la Toscane et de la Calabre.
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