Le chef de l’ancien parti au pouvoir au Burkina Faso a été libéré dimanche soir après avoir été interpellé dans la matinée, trois jours après avoir critiqué les conditions de l’assignation à résidence de l’ex-président Roch Marc Christian Kaboré, renversé en janvier.

Dimanche soir, Alassane Bala Sakandé a « été finalement autorisé à regagner son domicile », sans poursuites, après avoir passé la journée à la gendarmerie, a indiqué le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP) dans un communiqué relayé par la presse internationale.

Le 24 mars, Sakandé, président de l’Assemblée nationale au moment du coup d’Etat, avait appelé à la « libération immédiate » de M. Kaboré, en résidence surveillée depuis le putsch du 24 janvier, estimant que celle-ci avait les allures d’une « détention ».

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