Guterres appelle les autorités militaires au Burkina Faso, en Guinée et au Mali à rendre le pouvoir à des civils

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé, dimanche, les autorités militaires au Burkina Faso, en Guinée et au Mali à rendre le pouvoir à des civils « dans les délais les plus brefs ».

« Nous avons convenu de l’importance de poursuivre le dialogue avec les autorités de facto [de ces] trois pays afin d’instaurer le retour à l’ordre constitutionnel dans les délais les plus brefs », a déclaré M. Guterres en visite au Sénégal dans le cadre d’une tournée en Afrique de l’Ouest.

Après le Sénégal, le Secrétaire général de l’ONU se rendra ce lundi au Niger puis au Nigeria, dernière étape de sa visite.

Guterres doit participer aux célébrations de l’Aïd Al-Fitr avec le président du Niger, Mohamed Bazoum, et il est prévu qu’il rencontre le président Muhammadu Buhari du Nigeria », selon l’ONU, qui note que les impacts de la guerre en Ukraine sur le continent africain seront au menu des échanges avec les dirigeants africains.

Le secrétaire général de l’ONU va également rencontrer des hauts fonctionnaires ainsi que des représentants de la société civile ainsi que des familles affectées par la violence et l’instabilité au Sahel, notamment des personnes déplacées internes et des réfugiés.

« Guterres fera également le constat de l’impact du changement climatique sur les communautés vulnérables et évaluera les progrès et les défis du redressement de la Covid-19 », avait indiqué un communiqué du porte-parole adjoint du SG de l’ONU.

Cette visite se déroule dans un contexte de crise internationale, avec une tension autour de l’approvisionnement en hydrocarbures et une augmentation des prix du blé et des engrais qui sévissent déjà dans plusieurs pays du continent, faisant craindre une crise alimentaire sans précédent.