Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exprimé vendredi son hostilité à l’adhésion de la Finlande et de la Suède à l’Otan, au risque de bloquer l’ensemble du processus qui requiert l’unanimité des membres de l’Alliance atlantique.
« Nous n’avons pas un avis positif », a déclaré Erdogan, expliquant qu’il ne « veut pas voir se répéter la même erreur que celle commise lors de l’adhésion de la Grèce ».
« Nous ne voulons pas commettre une deuxième erreur », a-t-il insisté.
Cette déclaration jette un froid sur un processus appuyé jusqu’ici par la plupart des membres de l’Otan et par le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg prêt à les accueillir « à bras ouvert ».
Cette déclaration jette un froid sur un processus appuyé jusqu’ici par la plupart des membres de l’Otan et par le secrétaire général de l’Alliance, Jens Stoltenberg prêt à les accueillir « à bras ouvert ».
Erdogan a en outre reproché à Stochkholm et Helsinki de servir « d’auberge aux terroristes du PKK », le Parti des travailleurs du Kurdistan classé comme organisation terroriste par la Turquie, mais aussi l’Union européenne et les Etats-Unis.
© Copyright LaPresse