La Haute-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme a condamné lundi l’exécution par la junte birmane de quatre prisonniers, dont un ancien député du parti pro-démocratie d’Aung San Suu Kyi, qualifiant la mesure de « cruelle et régressive ».
« Je suis consternée qu’en dépit des appels lancés dans le monde entier, les militaires aient procédé à ces exécutions sans aucun égard pour les droits humains », a dit Michelle Bachelet.
De son côté, Josep Borrell, chef de la diplomatie de l’UE a lui condamné des « exécutions pour les motifs politiques », qui « représentent une nouvelle étape vers le démantèlement complet de l’État de droit et une nouvelle violation flagrante des droits humains en Birmanie ».
Pour le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken, « ces violences répréhensibles démontrent le mépris total du régime pour les droits humains et l’Etat de droit ».
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