Luiz Inacio Lula da Silva a été officiellement investi dimanche en tant que 39è président de la République du Brésil et a prêté serment en promettant de défendre la démocratie et de protéger l'Amazonie.

« Je promets de respecter, de défendre et de respecter la Constitution, d’observer les lois, de promouvoir le bien général du peuple brésilien, de défendre l’union, l’intégrité et l’indépendance du Brésil », a déclaré Lula, la main sur la Constitution.

Vainqueur du deuxième tour présidentiel le 30 octobre dernier avec 50,9% des voix (49,1 % pour Bolsonaro), le leader progressiste (77 ans) entame ainsi son troisième mandat présidentiel, après avoir gouverné entre 2003 et 2010, en présence d’une cinquantaine de délégations étrangères, dont 17 chefs d’Etat.

Lula a été proclamé nouveau président après avoir prêté le serment de respecter la Constitution devant le Congrès. Au Palais Planalto, siège du pouvoir exécutif, il a reçu l’écharpe présidentielle verte et jaune des mains d’acteurs de la société civile.

Avant le début de la cérémonie au Congrès, une minute de silence a été observée en hommage à la légende brésilienne du football, Pelé, décédé jeudi dernier d’un cancer et au pape émérite Benoît XVI, mort samedi.

Dans un discours prononcé au Congrès, son premier en tant que président, Lula Da Silva a promis de « sauver » 33 millions de personnes de la faim et 100 millions de personnes de la pauvreté, soit près de la moitié de la population du pays, assurant que son message est celui « de l’espoir et de la reconstruction ».

Le nouveau président brésilien s’est également engagé à défendre l’environnement et les peuples indigènes. « Nous ne pouvons pas admettre que l’Amazonie soit une terre de non-droit, nous n’allons pas tolérer la dégradation de l’environnement », a-t-il souligné.

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