Lors d’un événement organisé à la Maison Blanche pour célébrer le mois de l’héritage juif américain, le président Joe Biden a condamné la demande du procureur général de la Cour pénale internationale de délivrer des mandats d’arrêt à l’encontre des dirigeants israéliens dans le cadre de la guerre de sept mois à Gaza.
La CPI a effectivement demandé que des mandats d’arrêt soient délivrés à l’encontre du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, de son ministre de la défense Yoav Gallant et de trois leaders du Hamas : Yahya Sinwar, Mohammad Deif et Ismail Haniyeh. Ces cinq personnes sont accusées de crimes de guerre. Biden a rejeté la demande de mandats d’arrêt et a critiqué l’idée d’une équivalence entre Israël et le Hamas : « Permettez-moi d’être clair : contrairement aux accusations portées contre Israël par la Cour internationale de justice, ce qui se passe n’est pas un génocide. Nous le rejetons ».