Francfort (Allemagne), 12 mai (LaPresse) – « Le fait que le chancelier Friedrich Merz se soit rendu à Kiev avec ses collègues ce week-end, aux côtés du président Zelensky, puis ait eu une conversation téléphonique avec le président Trump, a également été un signal fort de la part de l'Europe. Nous avons envoyé un message clair à Vladimir Poutine : il doit maintenant être prêt à négocier, il doit y avoir un cessez-le-feu, une trêve ». C'est ce qu'a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances, Lars Klingbeil, à son arrivée à la réunion de l'Eurogroupe. « C'est la pression qui pèse désormais sur Vladimir Poutine, c'est l'attente claire et la balle est désormais dans son camp. Nous sommes prêts au cas où il ne le ferait pas, mais, je le répète, nous espérons que les négociations auront lieu. Nous y sommes prêts et cela a été un signal important pour l'Europe », a ajouté M. Klingbeil.