Rome, 13 mai (LaPresse) – La dixième édition du Rapport mondial sur les déplacements internes du Centre de surveillance des déplacements internes (IDMC) présente à nouveau des chiffres records, avec une estimation de 83,4 millions de personnes vivant en situation de déplacement interne à la fin de 2024 — plus du double du nombre indiqué dans le premier rapport il y a dix ans.
Plus précisément, les conflits et violences ont causé 73,5 millions de déplacements, tandis que les catastrophes naturelles en ont provoqué 9,8 millions — dans les deux cas, ce sont les chiffres les plus élevés jamais enregistrés. Plusieurs pays confrontés à des crises durables, voire anciennes, comme la République démocratique du Congo (RDC) et le Yémen, ont enregistré en 2024 leur plus grand nombre de déplacés internes jamais recensé. Au Soudan — théâtre de l'une des crises humanitaires les plus négligées au monde — 11,6 millions de personnes étaient déplacées à la fin de l’année.
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