Bruxelles, 26 mai (LaPresse) – L’optimisme revient à Bruxelles. L’appel téléphonique dimanche soir entre le président américain Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a ravivé l’espoir que l’escalade annoncée par le magnat, avec la décision d’imposer des droits de douane de 50 % sur toutes les importations en provenance de l’Union européenne, n’était qu’une manœuvre pour parvenir à un accord. L’exécutif européen rappelle que "nous parlons de la plus grande et la plus étroite relation commerciale au monde. Ces négociations sont complexes et prennent du temps, mais désormais, avec cet appel, il y a aussi une nouvelle impulsion". La bonne nouvelle est qu’il y a maintenant un "engagement au niveau des présidents", et c’est la première fois que les deux dirigeants ont eu un échange téléphonique en tête-à-tête, en plus d’une brève conversation en marge des funérailles du pape François et d’un appel concernant l’Ukraine, avec Giorgia Meloni et d’autres dirigeants européens, le 19 mai. S’adressant à la presse, le président Trump a confirmé que les États-Unis retarderont l’application du droit de douane de 50 % sur les produits européens du 1er juin au 9 juillet pour gagner du temps en vue de la recherche d’un accord, précisant qu’il "veut entamer des négociations sérieuses". Selon l’occupant de la Maison Blanche, von der Leyen s’est engagée à "se réunir rapidement pour voir si nous pouvons trouver une solution".

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