Rome, 28 mai (LaPresse) – "Dans plusieurs pays européens", on observe "un phénomène croissant" où "des policiers arrêtent des personnes dans la rue en fonction de la couleur de leur peau, de leur nationalité réelle ou supposée, ou de leur religion. Cela va à l’encontre des valeurs européennes." C’est ce qu’a déclaré Tena Simonovic Einwalter, vice-présidente de l’ECRI, la Commission européenne contre le racisme et l’intolérance du Conseil de l’Europe. "Imaginez ce que vous ressentiriez à être arrêté dans la rue pour l’une de ces raisons, sans avoir rien fait", a-t-elle ajouté. Le président Bertil Cottier a ensuite souligné une "recommandation spécifique" pour l’Italie, à savoir "mener une étude indépendante sur le phénomène du profilage racial au sein des forces de l’ordre."
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