Milan, 12 juin (LaPresse) – « Fin avril 2025, il y avait 122,1 millions de personnes contraintes de fuir leur domicile, contre 120 millions à la même période l’an dernier, ce qui représente une décennie d’augmentations annuelles du nombre de réfugiés et d’autres personnes déplacées. Les principaux facteurs de déplacement restent les grands conflits comme ceux au Soudan, au Myanmar et en Ukraine, ainsi que l’incapacité persistante de la politique à arrêter les combats. » C’est ce qui ressort du rapport annuel Global Trends du HCR (ONU). « Les tendances pour les mois restants de 2025 dépendront en grande partie de la possibilité d’atteindre la paix, de l’amélioration des conditions de retour et de l’impact des coupes actuelles dans le financement des situations des réfugiés et des déplacés dans le monde », ajoute l’organisation. Le HCR dénonce : « Le nombre de personnes déracinées par la guerre reste à des niveaux alarmants. » Le nouveau rapport annuel Global Trends a été publié : 73 % des réfugiés dans le monde sont hébergés dans des pays à faible et moyen revenu. La majorité, 67 %, reste dans les pays voisins des conflits. « Les coupes continues dans l’aide humanitaire risquent de provoquer d’autres déplacements forcés, y compris vers l’Europe et l’Italie », écrit le HCR. Le nombre de personnes contraintes de fuir en raison des guerres, violences et persécutions dans le monde est insoutenablement élevé, notamment à cause de l’évaporation des financements humanitaires, le seul élément positif étant la reprise des retours au domicile, en particulier en Syrie, a déclaré le HCR, l’Agence des Nations unies pour les réfugiés.
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