Washington (États-Unis), 13 juin (LaPresse) – Les États-Unis déplacent des ressources militaires, dont des navires de guerre, au Moyen-Orient en réponse aux attaques israéliennes contre l’Iran et au risque de représailles de Téhéran, ont déclaré vendredi deux responsables américains. Le destroyer USS Thomas Hudner, équipé de systèmes de défense antimissile balistique, a été redéployé de la Méditerranée occidentale vers la Méditerranée orientale. Un second destroyer est prêt à intervenir sur ordre de la Maison Blanche. Le président américain Donald Trump a convoqué une réunion du Conseil de sécurité nationale pour discuter de la situation. Les forces américaines dans la région ont déjà pris des mesures de précaution, notamment l’évacuation volontaire des familles du personnel militaire des bases locales. Actuellement, environ 40 000 soldats américains sont déployés dans la région, contre 30 000 habituellement. Le pic a été atteint en octobre 2024 avec 43 000 soldats à la suite des tensions entre Israël et l’Iran et des attaques houthies dans la mer Rouge. La Marine dispose d’autres moyens, dont des groupes de combat avec porte-avions : l’USS Carl Vinson se trouve dans la mer d’Arabie, tandis que les porte-avions Nimitz et George Washington pourraient être redéployés si nécessaire. Ce renforcement fait suite au déploiement ordonné par l’ancien président Joe Biden après l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023 et le conflit ultérieur à Gaza. Le 1er octobre 2024, des navires de guerre américains ont tiré une douzaine de missiles intercepteurs pour défendre Israël d’une attaque iranienne avec plus de 200 missiles.