Bruxelles, 26 juin (LaPresse) – La motion de censure contre la Commission von der Leyen, présentée hier par un eurodéputé du parti nationaliste roumain AUR, a été officiellement déposée. Elle a en effet recueilli 74 signatures, soit 10 % des membres du Parlement européen. Selon ses promoteurs, la motion – qui a peu de chances d’aboutir – pourrait être soumise au vote dès la session plénière de juillet. D’autres sources européennes estiment toutefois que le texte pourrait être examiné en septembre.

L’initiative a été lancée par les nationalistes de George Simion, ancien candidat à la présidence de la Roumanie, qui reprochent à Ursula von der Leyen un manque de transparence. La motion cite notamment l’arrêt récent du Pfizergate rendu par la Cour de justice de l’Union européenne. Le député d’AUR accuse la présidente de la Commission européenne de ne pas avoir fourni à la journaliste Matina Stevis, du New York Times, les documents relatifs à ses échanges avec Pfizer/BioNTech lors de l’achat des vaccins contre la COVID-19, ni les messages échangés avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla.

« Compte tenu des arrêts de la Cour de justice de l’Union européenne du 25 mai 2025 dans les affaires Stevis – The New York Times/Commission, qui ont précisé que l’obligation de transparence de la Commission est essentielle et que le refus de divulguer des documents doit être rigoureusement justifié par des motifs impérieux », peut-on lire dans le texte de la motion.

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