Tokyo (Japon), 30 juillet (LaPresse/AP) – L’un des plus puissants séismes jamais enregistrés a frappé l’extrême-orient de la Russie dans la nuit de mardi à mercredi, avec une magnitude de 8,8, provoquant un tsunami dans la région du nord du Pacifique. Des alertes ont été émises en Alaska, à Hawaï et le long de toute la côte pacifique jusqu’à la Nouvelle-Zélande.
Les zones russes les plus proches de l’épicentre, dans la péninsule du Kamtchatka, ont signalé des dégâts matériels et des évacuations, mais aucun blessé grave. Le séisme s’est produit à 8h25 heure japonaise, avec une magnitude préliminaire de 8,0 selon les sismologues japonais et américains. L’U.S. Geological Survey a ensuite révisé cette valeur à 8,8 et indiqué que le séisme s’est produit à une profondeur de 20,7 kilomètres.
L’épicentre a été localisé à environ 119 kilomètres au sud-est de la ville russe de Petropavlovsk-Kamtchatski, qui compte 180 000 habitants. Plusieurs répliques ont été enregistrées, dont une de magnitude 6,9.
La première vague du tsunami a atteint la zone côtière de Severo-Kourilsk, principale localité des îles Kouriles russes dans le Pacifique. Le gouverneur local, Valery Limarenko, a déclaré que les habitants étaient en sécurité et resteraient en hauteur tant que le danger de nouvelles vagues ne serait pas écarté.
Le séisme a endommagé des bâtiments et provoqué le balancement des voitures dans les rues de Petropavlovsk-Kamtchatski, où des coupures d’électricité et des interruptions du service mobile ont également été signalées. Les agences de presse russes, citant le ministère régional de la Santé, ont rapporté que plusieurs personnes avaient demandé une assistance médicale au Kamtchatka après le séisme, mais aucun blessé grave n’a été signalé.
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