Rome, 2 août (LaPresse) – « Je reviens tout juste d’une mission de cinq jours en Israël, à Gaza et en Cisjordanie, y compris à Jérusalem-Est. Les signes de profonde souffrance et de faim étaient visibles sur les visages des familles et des enfants. Depuis le début de la guerre, plus de 18 000 enfants ont été tués à Gaza. Cela représente une moyenne de 28 enfants par jour, l’équivalent d’une classe entière, qui ne sont plus là. Les enfants ont perdu leurs proches, ils ont faim, ils ont peur et sont traumatisés. » C’est ce qu’a déclaré Ted Chaiban, directeur général adjoint de l’UNICEF, dans une note.
« Gaza risque désormais sérieusement la famine. La situation s’est aggravée, mais nous avons désormais deux indicateurs qui ont franchi le seuil de la famine. Une personne sur trois à Gaza passe des jours sans nourriture, et l’indicateur de malnutrition a dépassé ce seuil, avec une malnutrition aiguë qui dépasse maintenant 16,5 % [dans la ville de Gaza]. Aujourd’hui, plus de 320 000 jeunes enfants sont à risque de malnutrition aiguë », a-t-il ajouté.