Venise, 2 septembre (LaPresse) – Les centres sociaux du Nord-Est et le syndicat Adl Cobas annoncent que, si Israël bloque la Gaza Sumud Flotilla — la mission navale en route vers la Palestine — ils sont prêts à répondre en bloquant le port de Venise. Cette déclaration fait suite à la manifestation qui s’est tenue samedi dernier au Lido de Venise, décrite par les organisateurs comme une “démonstration extraordinaire de force collective” et un signe clair d’opposition à “l’État génocidaire d’Israël” et aux gouvernements qui le soutiennent.
Dans le communiqué, il est souligné que la cause palestinienne trace désormais une ligne de démarcation nette entre ceux qui défendent la justice et la liberté et ceux qui, au contraire, restent dans l’ambiguïté et les doubles standards, notamment dans le débat politique italien et européen.
Parallèlement à la mobilisation à Venise, Gênes s’est également mobilisée en soutien à la Flottille : dans la ville ligure, les dockers mènent depuis des mois des grèves et des blocages ciblés pour empêcher le passage d’armes destinées à Israël — une action qui a acquis une portée internationale et qui touche des géants du transport maritime comme Maersk.
Un message fort est d’ailleurs venu de Gênes : “Si la Flottille est touchée, nous bloquerons le port.” Les centres sociaux et Adl Cobas reprennent cet appel et se disent prêts à transformer l’indignation en “action directe et désobéissance”. Le communiqué se termine par un appel à une mobilisation permanente, notamment à la lumière des récentes déclarations du ministre israélien d’extrême droite Ben-Gvir, qui a menacé de traiter les membres de la Flottille “comme des terroristes”.
“Tant que la lumière reste allumée sur la Palestine,” concluent-ils, “la résistance est possible. Et nous n’avons pas l’intention de nous arrêter.”
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