Bruxelles, 2 septembre (LaPresse) – « À l'heure actuelle, le plus important est de rester concentré sur soi-même, il y a un programme, Gaza – et les gouvernements européens ont empêché les sanctions contre le dernier gouvernement israélien -, les droits de douane, nous écouterons le discours sur l'Union la semaine prochaine. Ce qui importe maintenant, c'est de tout mettre en œuvre pour que le poids du Parlement revienne au centre afin d'équilibrer le Conseil hégémonisé par la droite nationaliste. C'est ce que nous demandons à Ursula von der Leyen. Si elle en est capable, tant mieux, sinon nous devrons tous en tirer les conséquences et agir en conséquence, mais nous sommes actuellement engagés dans une bataille politique, ce qu'Ursula von der Leyen ferait bien de prendre en considération ». C'est ce qu'affirme le chef de la délégation du Parti démocrate, Nicola Zingaretti, lors d'une conférence de presse au Parlement européen à Bruxelles, en réponse à ceux qui demandaient si les socialistes européens étaient prêts à voter une motion de censure proposée par la gauche. « Il y a une donnée politique : chaque fois qu'Ursula von der Leyen se déplace vers la droite, elle perd des voix, poursuit Zingaretti. Elles étaient 401, puis 370 et, en juillet dernier, 360 sur la motion de censure présentée par une partie de l'AFD qui devait être le pilier pour la renforcer. J'espère donc qu'Ursula von der Leyen redeviendra présidente de la Commission européenne sur la base du programme de juillet 2024, sinon elle manquera à l'important rôle que devrait jouer actuellement la présidente de la Commission », souligne-t-il. « Je le répète : d'abord 400, puis 370 et enfin 360, seulement 7 voix de majorité lors de ce fameux vote sur une motion provenant d'ailleurs de l'extrême droite, je pense donc qu'elle doit sérieusement envisager le risque de perdre sa majorité au Parlement », conclut l'ancien secrétaire du Parti démocrate.

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